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Projet national : les femmes au coeur de la relance économique du Québec
Depuis le début de la pandémie, soit depuis une année maintenant, nous pouvons conclure que les femmes ont été plus durement touchées que les hommes, notamment en matière d’emploi. En réponse à cet enjeu, le CIAFT, les organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine du Québec (OSDMOF), le Secrétariat à la condition féminine (SCF) et la Commission de la construction du Québec (CCQ) ont collaboré pour mettre en place un projet visant un meilleur accès de la main-d’œuvre féminine aux emplois dans le secteur de la construction et de la relance.
Ce projet d’envergure, financé par le Secrétariat à la condition féminine (SCF), s’inscrit dans le Plan d’action pour contrer les impacts sur les femmes en contexte de pandémie a été rendu public le lundi 8 mars dernier, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Il vise à mettre en place une concertation à l’échelle nationale, régionale et locale afin de soutenir la participation des femmes sur le marché du travail dans les secteurs visés par la relance économique. Plus concrètement, le projet permettra de mettre en place des conditions gagnantes pour aplanir les enjeux persistants et exacerbés par le contexte de pandémie, à l’inclusion des femmes en emploi sur les chantiers de construction et dans d’autres secteurs d’avenir.
En ce sens, il sera essentiel d’identifier les besoins des femmes et des différents partenaires de la concertation en vue d’implanter des solutions innovantes. Nous voulons, entre autres, soutenir le parcours des femmes qui choisiront de travailler dans les secteurs d’activités ciblés par la relance économique. Un modèle de collaboration et d’échange d’expertise entre les différents acteurs clés sera développé, expérimenté et ajusté en fonction des besoins des femmes et des entreprises. Parmi les acteurs visés, mentionnons les OSDMOF, le CIAFT, les Centres de formation, les entreprises, les organismes en employabilité, la Commission de la construction du Québec, les instances gouvernementales concernées, etc.
Nous vous invitons à suivre le développement de ce projet sur la plateforme virtuelle BÂTISSONS L’AVENIR AVEC ELLES car une stratégie de communication dynamique et ciblée débutera en avril 2021.
Journée internationale des femmes
Cette année, plus que jamais, il est capital de donner la parole aux femmes. Au cours des derniers mois, la pandémie a eu un impact dramatique sur leur situation professionnelle et personnelle. Cette crise a encore de lourdes conséquences sur l’organisation de leur travail et de leur famille, en plus d’affecter leur santé. Selon les dernières données recensées, elles sont nombreuses à avoir perdu leur travail alors que d’autres doivent composer avec le télétravail, entrainant un recul de leurs acquis en termes de conciliation vie personnelle-travail-famille. La violence conjugale a également augmenté de façon exponentielle. En raison du confinement, elles peuvent difficilement avoir accès aux services d’aide et d’hébergement alors que les besoins ne font qu’augmenter.
Les femmes exigent maintenant des changements structurels et systémiques afin de mettre fin aux injustices et aux iniquités qui persistent encore. La pandémie a révélé à quel point le progrès constaté était fragile et précaire. Elle a aussi mis en évidence la nécessité d’agir pour une égalité durable.
À propos de la Journée internationale des femmes
La première Journée internationale des femmes a été célébrée le 19 mars 1911 en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse. Ce jour-là, plus d’un million de femmes et d’hommes ont exprimé leur appui à la cause en participant à des manifestations.
Depuis que les Nations Unies ont décrété la date du 8 mars comme « Journée internationale des femmes », cette journée de célébration, de réflexion, de défense des droits et d’action est soulignée dans plusieurs pays, aux quatre coins du monde.
Rôle des organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine
Jour après jour, les organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine (OSDMOF) travaillent sans relâche pour la reconnaissance du rôle des femmes dans notre société. Les OSDMOF visent également à faire évoluer les limites et les réticences du marché du travail face à l’embauche des femmes dans tous les secteurs d’activités.
Alors que cette période historique amène le monde à se redessiner, il est grand temps de repositionner le rôle des femmes dans notre société et de lui accorder toute l’importance qu’elles méritent.
Inspiré de la nouvelle: ÉCOUTONS LES FEMMES Fédération des femmes du Québec
Qu’est-ce qu’un métier d’avenir?
Lorsqu’il y a pénurie de main-d’œuvre dans un secteur d’emploi, les métiers et les professions qui s’y retrouvent sont considérés comme un métier ou une profession d’avenir. C’est donc un excellent choix de carrière!
Les métiers ou les professions d’avenir présentent des perspectives d’emploi ou d’intégration au marché du travail favorables. Si vous devez choisir une carrière ou vous réorienter, vous trouverez avantage à vous renseigner sur les métiers ou les professions qui présentent des perspectives d’avenir intéressantes correspondant à votre profil.
Pour consulter la liste des métiers d’avenir de votre région, visitez le site web emploisdavenir.gouv.qc.ca.
Les métiers et les professions présentant de bonnes possibilités d’intégration au marché du travail dans les prochaines années sont associés à divers profils. Ils ont été choisis pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
- une forte croissance de l’emploi dans un secteur d’emploi spécifique;
- un besoin de remplacement important dans un domaine en raison de nombreux départs à la retraite;
- le fait que le métier ou la profession n’attire pas suffisamment de personnes parce qu’il est méconnu du grand public.
Nous vous invitons également à consulter notre test d’exploration «Découvrez des métiers pour toutes». Vous y découvrirez une liste exhaustive de métiers d’avenir et d’emplois non traditionnels.
Vous n’avez qu’à cliquer ici.
Les femmes en période de pandémie
La pandémie actuelle met en lumière de façon brutale la fragilité de la situation des femmes face à l’emploi. En effet, durant la période de confinement, ce sont les femmes qui portent la charge de la réorganisation familiale provoquée notamment par la fermeture des écoles et des garderies ainsi que par l’instauration du télétravail. Pour les travailleurs qui ont maintenu leur emploi afin d’assurer les services essentiels liés principalement aux domaines de la santé et du service à la clientèle, ce sont majoritairement des femmes qui travaillent sur la ligne de front malgré le risque pour leur propre santé.
La charge est lourde pour toutes les femmes. L’école à la maison, le télétravail de même que la perte de réseaux d’entraide ne sont que des exemples de situation auxquels les femmes sont confrontées.
Cette crise doit permettre à l’ensemble du Québec de reconnaître l’apport essentiel du travail des femmes, notamment pour les services essentiels qui sont assurés par une main-d’œuvre féminine dont les conditions de travail sont pour la grande majorité déplorables, si l’on pense à la rémunération, aux horaires de travail, à la lourdeur des tâches et des responsabilités ainsi qu’aux protections sociales quasi inexistantes. La reconnaissance de l’importance des métiers féminins pour la bonne marche la société doit nous amener à revoir à la hausse les conditions de travail offertes aux femmes.
Citons en terminant un article de Louise Michaud, France Paradis et Joëlle Ravary paru dans Le nouvelliste : « En première ligne, ce sont les éducatrices en garderie, les caissières, les préposées aux bénéficiaires, les infirmières, qui prennent de gros risques pour l’ensemble de la société. Il ne faudrait pas que, au nom de la relance économique, nous soyons frappés par une amnésie collective qui nous fasse oublier les anges gardiennes. En octroyant des primes COVID-19, on a reconnu implicitement que les salaires étaient trop bas. Il ne faudrait pas que la rémunération redevienne famélique une fois que le pire de la crise sera derrière nous. »
« Si la crise sanitaire est révélatrice d’où nous voulons aller, nous voulons surtout qu’elle mette en lumière notre ras-le-bol face à un système qui perpétue les inégalités de genre. »
C’est un souhait que nous formulons avec elles.
N’oublions jamais
Le 6 décembre 1989, 14 femmes sont assassinées à l’École Polytechnique de Montréal parce qu’elles étaient des « femmes ». Pas moins de 31 ans plus tard, la commémoration de ce triste évènement nous rappelle l’importance de s’engager pour l’égalité et l’équité entre les femmes et les hommes.
Dans la foulée des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, nous reconnaissons tous que des obstacles et des mythes persistent dans notre société. Encore aujourd’hui, les Québécoises et les Québécois doivent unir leur voix pour lutter contre de telles violences. Ne jamais oublier, c’est soutenir et accompagner toutes les personnes victimes de violence.
#jemesouviens
Du 25 novembre au 6 décembre 2020, les organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine (OSDMOF) invite la population à se rappeler cette sombre journée et à se questionner sur l’étendue et la persistance de la violence faite aux femmes et aux filles. Ensemble, il faut réfléchir à la nécessité d’adopter des mesures concrètes pour prévenir cette violence et l’éliminer.
Depuis le début de la pandémie, les professionnels de la santé qui travaillent en première ligne, rapportent que tous les types de violence faites aux femmes et aux filles se sont accrus significativement.
Le Conseil du statut de la femme met à la disposition du public un répertoire des groupes de femmes. Classé par région, leur mission consiste à offrir un accompagnement et un soutien aux femmes, de défendre et de promouvoir leurs droits, et ce, dans divers domaines tels que le travail, la famille, la santé, l’éducation, la violence ou encore l’immigration.
La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles.
Les organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine souhaitent atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes, tant sur le marché du travail que dans toutes les sphères de notre société.
Source: Secrétariat à la condition féminine
Que sont les OSDMOF ?
Les 16 organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine (OSDMOF), répartis dans 11 régions du Québec et reconnus par Services Québec, ont une approche spécifique d’aide et d’accompagnement pour les femmes afin de leur permettre de reprendre leur autonomie par un accès au marché du travail. Ces organismes ont plus de 30 années d’existence, de reconnaissance et d’expertise dans leur milieu. Les OSDMOF sont tous regroupés sous la bannière du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes sur le marché du travail (CIAFT).
Ce que nous faisons
Nos actions se traduisent par la promotion, la sensibilisation et l’intervention dans le domaine du développement de l’emploi et de la place des femmes sur le marché du travail.
Notre approche nous permet d’intervenir auprès des femmes tout en tenant compte de leurs réalités, de leur environnement personnel et de leur cheminement individuel.
Majoritairement, les femmes occupent des emplois :
- sous-payés, sous-considérés et offrant des conditions de travail précaires;
- payés au salaire minimum;
- non syndiqués;
- sans accès aux régimes de retraite;
- sous représentées dans des métiers d’avenir, non traditionnels et très en demande;
- sans condition de travail favorisant la conciliation travail-famille-proche-aidante-études.
Encore aujourd’hui, le salaire moyen gagné par les femmes est toujours de 35 % inférieur à celui de leurs confrères masculins.
Nos actions visent l’amélioration des conditions de vie des femmes par l’accès au marché du travail, et ce, de façon égale et équitable.
N’hésitez pas à bénéficier de nos services. Nous sommes là pour vous accompagner et vous aider à bâtir votre avenir!
Bâtissonsavecelles.com
Les organismes spécialisés en développement de la main-d’œuvre féminine (OSDMOF) ont créé la campagne promotionnelle « Bâtissons l’avenir avec elles » afin de faire connaître davantage leurs services en employabilité auprès des femmes.
L’objectif est de favoriser la reprise de leur autonomie par un accès au marché du travail.
Le 6 février 2019, un grand Rendez-Vous National présenté sous le thème Bâtissons l’avenir avec elles réunissait près de 200 personnes provenant de différents secteurs d’activités. Cette journée toute spéciale aura permis aux femmes de réaliser l’importance de découvrir les métiers d’avenir et de la construction.
Cet évènement a également mis en lumière les difficultés qui freinent encore l’accès des femmes à ces emplois qui offrent de très bonnes conditions de travail. L’une des solutions retenues est de faire connaître plus largement ces métiers et ces professions aux femmes de tous âges et de tous les milieux.
Le site Internet batissonsavecelles.com et sa mise à jour actuelle sont une réponse directe à ce besoin d’information et de sensibilisation.
Le site Web s’adresse à qui?
Ce site s’adresse directement aux femmes qui se questionnent sur leur avenir, mais aussi à tous les acteurs qui peuvent avoir une incidence sur leur parcours professionnel.
Il s’adresse également aux employeurs qui souhaitent diversifier leur main d’œuvre de même qu’aux professionnels de l’employabilité qui désirent mieux aider la main-d’œuvre féminine.
Le contenu du site
Le site batissonsavecelles.com offre des informations et des liens pertinents visant la diversification des choix professionnels, l’accès des femmes à des métiers non traditionnels et la mixité en emploi.
On y retrouve notamment :
- Des outils clés en main d’intervention et de sensibilisation;
- Des vidéos présentant des parcours gagnants et inspirants de femmes;
- Un test d’exploration accessible à toutes et misant sur le transfert des compétences;
- Un lien direct avec les organismes spécialisés en main d’œuvre féminine.
Pour plus de détails, n’hésitez pas à visiter ce site, à utiliser ses outils et à communiquer avec les 16 organismes spécialisés qui offrent gratuitement leurs services d’aide et d’accompagnement à la main d’œuvre féminine.